La crise de la pierre-papier profite aux nouveaux entrants
Alors que les ténors du secteur sont à genoux, les sociétés de gestion de taille moyenne cherchent à se faire une place sur le marché, en baissant les frais et en se positionnant sur des niches.
Dans la pierre-papier, le malheur des uns fait le bonheur des autres. D’un côté, les grands acteurs traditionnels, souvent des filiales de groupes bancaires et d’assurances, sont victimes de retraits massifs sur leurs fonds et contraints de vendre à la casse pour honorer les demandes de leurs clients.De l’autre, les sociétés de gestion indépendantes, souvent plus récentes, sont dotées de généreuses trésoreries et jouent des coudes pour mettre la main sur ces actifs cédés dans l’urgence et se faire une place sur le marché. Ainsi, malgré le retournement de l’immobilier, l’année dernière a vu une dizaine de lancements de fonds (7 SCPI et 4 SCI).
« Nous avons fait le choix de limiter la collecte lorsque les prix étaient élevés au tournant des années 2016 à 2022, les CGP (conseillers en gestion de patrimoine) nous l’avaient même reproché ; désormais, le marché regorge de pépites et les vannes de la collecte sont grandes ouvertes », note Philippe Cervesi, président de Corum AM, septième acteur du secteur et premier en termes de collecte au dernier trimestre 2023.
Rendements attrayants
Bien que leurs frais de gestion soient souvent plus élevés qu’ailleurs, les quatre SCPI (Iroko Zen, Remake Live, Novaxia Neo et SCPI Upêka) sans frais d’entrée ont à elles seules capté le dixième de la collecte l’an dernier, selon MeilleureSCPI.com.
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